lundi 17 juin 2013

16/06/13 concepcion







je croise la frontiere du bresil en regardant defiler des milliers darbres. la ou le bresil laissait un espace a la nature tout en controlant dune main de fer son invasion dans la ville, le paraguay laisse lui plus dimprovisation, plus de liberte. le vert est intense et la vie est lente dans cette petite ville qui suspend toute activite a lheure de la sieste. beaucoup de motos, beaucoup de terere (maté froid), et il y a ceux qui vont jusqua deguster le terere pendant quils sont a moto. des coïncidences me font monter la tente au fond dun jardin ou passent des chats, des chiens, des oiseaux et parfois des chevaux. les animaux se baladent dans la ville en mangeant lherbe des avenues, les rues se vident le dimanche, quand chaque habitant consacre sa journée a manger des quantités gargantuesques de viandes au barbecue. mes hotes me previennent que les gens comptant rester ici une semaine ne repartent que deux mois plus tard, ca nest pas surprenant, les paraguayens sont une source eternelle de bonne humeur. en apprenant que je nai jamais mangé les plats typiques, chacun se donne comme mission de me faire essayer de tout. le dulce de leche fait maison, le cocido et brazo de gitano, la viande de caïman, la chipawasu, chipa, et sopa paraguaya, le tout avec du vin avec du soda. je tatoue mon premier tatouage sur une victime qui ne sait pas dire non aux femmes, et on va regarder la vue du pont ou se refugie tout le village les jours de grosse chaleur pour profiter du vent. jecoute des histoires de personnages mythiques comme le loup qui mange les cadavres, et prends ta forme en te donnant la sienne si il arrive a te passer entre les jambes.
cruzar la frontera de brasil y mirar tantos, tantos arboles. el verde es intenso y la vida es lenta en esta ciudad chica que deja de funcionar a la hora de la siesta. muchas motos, mucho terere, y hasta los que se toman el terere en moto. coincidencias me hacen armar la carpa al fondo de un jardín donde vienen los gatos, los perros, los pajaros y de vez en cuanto los caballos. los animales pasean por la ciudad a comer el pasto de las avenidas, y las calles se vacían el domingo, cuando cada individuo se dedica a pasarse el día comiendo cantidades impresionantes de carne al asado con los amigos. mis huéspedes me dicen que la gente que se quiere quedar acá une semana se va después de un mes, no es una gran sorpresa, los paraguayos son una fuente eterna de buen humor. al oír que nunca he comido la comida típica, todos se dan como misión de hacerme probar de todo, el dulce de leche casero, el cocido con brazo de gitano, el terere y sus misteriosos remedios, la carne de jakaré, la chipawasu, chipa, sopa paraguaya y todo con vino con hielo y gaseosa. realizo mi primer tatuaje sobre un pobre hombre que no sabe decir no a las mujeres, y vamos a mirar la vista desde un puente donde se reúne todo el pueblo los días de gran, gran calor, para disfrutar del viento. escucho historias de figuras míticas como el lobo que come los muertos, y que toma tu apariencia mientras te da la suya si consigue pasar debajo de tus piernas. 

 












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