mardi 28 janvier 2014

01\01\14 - 27\01\14 ciao asunción

 david

 nico

 monica

après le mois de fêtes commence le mois des adieux : je tatoue david avant quil ne parte pour le pérou, un cousin qui ne vit plus au paraguay avec le drapeau du pays, et un scorpion mangeant un lézard sur le dos dun aigle en vol. je continue à travailler sur les dessins pour un site web et je peins une dernière peinture murale. jessaie de vendre des cartes postales de mes dessins, mais les curieux sapprochent seulement pour me demander si ce que jai sur le bras est un dessin ou un vrai tatouage. je commence le scenario dune bande dessinee qui me trotte dans la tête depuis un moment. les jours passent vite pendant que je promets de partir le lendemain et découvre systématiquement un autre projet à finir avant le départ.
después del mes de fiestas empieza el mes de despedidas : tatuo david antes de que se vaya a perú, un primo que ya no vive en paraguay con la bandera del país, y un escorpio comiendo una lagartija sobre la espalda de una águila. sigo trabajando con diseños para un sitio web y pinto un último mural.  intento vender postales de mis trabajos, pero la gente que se acerca solo quiere saber si es un verdadero tatuaje o un dibujo que tengo en el brazo. empiezo un libreto para un cómic que se me trota en la mente desde hace rato. los días pasan rápido mientras prometo irme en la mañana y se me cae encima otra cosa que arreglar antes de irme.


cuba

nico

 travaux pour cartes postales, vieux et récents

trabajos para postales, antiguos y mas recientes









je peins jimi hendrix qui dort, ivre, sur le mur de cuba, qui dort, tout le temps

pinto jimi hendrix durmiendo, borracho, en el muro de cuba, siempre durmiendo 

je fais mes adieux au paraguay et aux changements dont jai été témoin pendant les mois passés ici : la costanera (plage), qui venait juste de se construire à mon arrivée, et qui restait relativement vide à cause de sa proximité des favelas du quartier la chacarita, et qui est maintenant pleine à craquer chaque week end. les cerfs-volants ont été remplacés par des tournois de kickboxing, des rappers qui slament, de laérobic sur scènes, des concerts sur le sable, des jeux pour les enfants et des marchés dart. chaque citoyen dasunción sort faire un tour avec ses atours les plus sexys, à saluer les voisins et se montrer, et bien sûr louer un vélo, des rollers ou un autre véhicule à roues pour pédaler avec la copine ou les gamins. la semaine dernière, la costanera fut le temps dun soir à la merci de voleurs sortis en masse de la chacarita, mais le week end suivant riposte une marche des habitants de ce même quartier, protestant contre la discrimination dont ils font constamment lobjet. le paraguay paraît plus conscient de ses droits et prêt à se battre pour les faire valoir et combattre la coruption. cette tendance sest confirmée en novembre, lorsque par un mouvement populaire de protestation, une cinquantaines de commerces a fermé ses portes au nez des sénateurs ayant voté contre la destitution du droit de protection contre la justice dun sénateur pourri. le scandale fut tel que la loi fut révoquée. des paraguayens mavaient commenté à mon arrivée que la rebellion nétait guère coutume lovale, mais les derniers mois semblent remettre en question cette passivité, comme au cours des manifestations contre la montée subite des prix du transport public de 2000 à 2400 guaranis. les murs de la ville se remplirent immédiatement de slogans comme 2400 japiro! , merde aux 2400!, et autres limportant nest pas darrêter de porter un collier mais darreter detre un chien...  
dun autre côté, au moins quatre lieux incontournables de sorties underground, oú on a passé de belles nuits, ont dû fermer. on verra comment continue le développement des refuges pour la musique, lart et le fernet. je profite toujours de la bonne humeur des gens, comme quand je pars acheter une paire de lunettes, et je resors avec les bras chargés de mangues venues du jardin de lopticien.  chaque jour, jai rendez-vous sur le balcon à huit heures pour voir dincroyables couchers de soleil.
me despido de paraguay y de los cambios que tuve el tiempo de ver en los meses que pasé acá : la costanera, que recién se había construído cuando llegué, y era medio vacía por su proximidad con el barrio de favelas de la chacarita, ahora se llena los fines de semanas. las pandorgas han sido reemplazadas por campeonatos de kick boxing, raperos improvisando, aerobic sobre escenarios, conciertos en la arena, juegos para los niños y ferias de arte. cada asunceño sale a pasear con su ropa mas sexy, a saludar los vecinos y mostrarse, y por supuesto arrendar las bicicletas, roller y otros vehículos a ruedas para dar una vuelta con la novia o los nenes. un día la semana pasada, la costanera estuvo a la merced de ladrones que salieron en masa de la chacarita a robar la gente paseando, pero el fin de semana siguiente hubo una marcha de los habitantes de este barrio en contra de la discriminación que tienen que subir constantemente. paraguay parece estar mas conciente de sus derechos y mas preparado a luchar para obtenerles y combatir la corrupción, como confirmaron los eventos de noviembre, cuando por movimiento popular de protesta, docenas de negocios cerraron sus puertas a senadores que negaron el desafuero de un senador podrido. armaron tanto escándalo que la ley fue revocada. paraguayos me habían comentado antés que la rebellión no era una costumbre local, pero los últimos meses parecen poner en pregunta este lado pásivo, como las manifestaciones contra la subida del precio de pasaje en el transporte público, que pasó de 2000 guaranis a 2400. los muros de asunción se llenaron inmediatamente de mensajes como 2400 japiro! (= a la puta con 2400!) o lo importante no es de dejar de usar collar sino de dejar de ser perro...
por otro lado cerraron al menos cuatro lugares ineludibles de salidas underground donde pasamos lindas noches. a ver como siguen desarrollándose los refugios para la música, el arte y el fernet. disfruto todavía del cariño de esta gente tan buena, como cuando voy a comprar un par de lentes, y salgo con los brazos cargados de mangos del jardín de los ópticos. cada día, tengo cita en el balcón a las ocho para mirar las incréibles puestas de sol.


première vue de montagnes depuis deux mois

primera vista de cerros desde dos meses

le bus entre asunción et camburiu passe par un morceau de paysage directement prélevé de lîle de la réunion. cest ma première nuit a florianopolis, et par la fenêtre jentends des batucadas. bem vindo a brasil.
el bus de asunción a camburiu pasa por un trozo de paisaje robado de la isla de la reunion. es mi primera noche en florianopolis, y por la ventana escucho batucadas. bem vindo a brasil.

vendredi 3 janvier 2014

25/11/13 - 03/01/14 asuncion, filadelfia, ayolas, coronel bogado

ASUNCION

picnic sur la plage
picnic en la playa


 





nele


nicol



j'arrive a asunción au début de la celèbre canicule d'été. la température ne descend plus sous 30°C, et c'est la saison des tempêtes : je regarde depuis le balcon des éclairs qui zèbrent le ciel pendant des nuits entières, éclaboussant les étoiles de violet. il y a des soirs oú l'électricité est telle que les nuages s'illuminent d'un éclat doré plus intense encore que celui du soleil. la conversation débute traditionellement avec un "salut, il fait chaud hein! espérons qu'il pleuve bientôt..." pendant ce temps, noël arrive à grands pas, du jour au lendemain les maisons sortent leurs atours de fêtes et se couvrent de lumières, guirlandes colorées diffusant des chansons de noël au synthé et rubans rouge et or.
llego en asunción para el inicio del famoso calor de verano. la temperatura ya no baja bajo los 30°C, y es temporada de tormentas : desde el balcón miro rayos durante noches enteras, encendiendo el cielo de violeta. hay noches donde la electricidad es tan concentrada que las nubes se iluminan de un oro mas fuerte que el sol. la conversación se inicia tradicionalmente con "hola, ¿ qué calor no? ojala que llueve pronto...." mientras tanto, navidad se acerca, y de repente de un día al otro todas las casas se llenan de luces, guirnaldas coloridas que emiten villancicos y cintas oro y rojo. 

dans l'hostal ñande po'a, on prend un terere pendant que la famille décore le sapin
 en el hostal ñande po'a, se toma terere mientras la familia decora al arbolito

je peins un mur avec des informations pour utiliser l´incomprehensible système de bus et arriver à l'aéroport, le terminal de bus, le panthéon et autres destinations prisées des touristes
pinto un muro con indicaciones sobre como utilizar el incomprehensible sistema de ómnibuses para llegar al aeropuerto, el terminal de buses, el panteón y otras destinaciones turísticas

premiers croquis pour un projet d´illustration de page web
primeros dibujos para un proyecto de ilustración de una página web

FILADELFIA
















mes amis david et nele m'invitent a passer quelques jours dans une colonie pour que je connaisse les terres hostiles du chaco, territoire de tarantules, serpents à sonette et menonites. j'avais déjà écouté beaucoup d´histoires sur ces communités originaires d'allemagne, qui vivent assez isolées du reste du pays, d' une part par la distance et d'autre part par leur mode de vie. il y a des supermarchés remplis de produits allemands et un pourcentage de la population ne parle pas l'espagnol. on parle ici d'un "menonite" et d'un "paraguayen" comme de deux nationalités différentes. le village a beau être petit, il y a quand même une maison de retraite et un asille de fous. l'ambiance est comme dans n'importe quel petit village, avec beaucoup de commérages, et l'arrivée de trois étrangers tatoués attire de longs regards et des commentaire à voix pas si basse. d' un autre côté on passe des nuits avec des amis géniaux, et après quelques heures dans le studio improvisé, les clients se détendent, discutent avec nous en allemand et veulent savoir si la soeur du beau-frêre est aussi venue se tatouer. notre hôte vient nous saluer un matin avec une grosse tortue dans les mains, en nous demandant si on voulait un nouvel animal de compagnie. on écoute la respiration paniquée qui sort de la carapace avant de la laisser vivre sa vie. on profite des nuits calmes a écouter le crissement des grillons en regardant la lune.
mis amigos david y nele me invitan a pasar con ellos unos días en una colonia para que pueda conocer las tierras hostiles del chaco, el territorio de tarantulas, serpents a sonette y menonitas.  había escuchado ya muchas historias sobre estas comunidades originarias de alemanía, que viven bastante aisladas del resto de paraguay, por la distancia y por su modo de vida. hay supermercados llenos de productos alemanes y un porcentaje de la población no sabe hablar el castellano. se habla de "menonitas" y "paraguayos" como si fueran de paises diferentes. el pueblo es chico pero incluye un ásilo para personas mayores y un hospital para los enfermos mentales. el ambiente es como en cualquier pueblo chico, lleno de chismes, y la llegada de tres extranjeros tatuados atrae largas miradas y comentarios en voz no tan baja. por otro lado pasamos noches con amigos muy amables, y después de unas horas en el estudio improvisado, los clientes se vuelven también más relajados, charlando en alemán con nosotros y queriendo saber si la hermana del cuñado de fulano vino a tatuarse. nuestro huesped viene a saludarnos una mañana con una gran tortuga en las manos, preguntándonos si queremos una nueva mascota. escuchamos todos la respiración de pánico que sale del caparazón antes de dejarla ir. disfrutamos de las noches calmas para escuchar el ruído de las cigarras y mirar la luna.

un souvenir pour la famille qui nous a prêté une maison
un recuerdo para la familia que nos prestó una casa

ASUNCION

des filles de la lointaine ville d'ayolas passent une journée intensive entre shopping, pressing et coiffeur en préparation d'une fête de quinceañera, qui a lieu dans la nuit dans un hôtel cher de la capitale. en apprenant que je n'ai pas de famille avec qui passer noël, elles m'invitent à les rejoindre là-bas le 24.
chicas de la ciudad de ayolas pasan un día intensivo de compras, pressing y peluquero antes de ir a una fiesta de quinceañera, organizada en un hotel caro de la capital. al enterarse que no tengo una familia con la cual pasar navidad, me invitan a unirme a ellas el allà el 24.




le vent emporte notre matelas, laissé deux minutes sur le balcon, on passe deux nuits sur le sol avant de pouvoir grimper sur le toit des voisins le récupérer...
el viento se lleva nuestro colchón, que había dejado dos minutos en el balcón. pasamos dos noches en el suelo antes de poder subir al techo de los vecinos y recuperarlo...


journée aventure : on part explorer le vert de l'autre côté de l'eau.
día de aventura : salimos a explorar el verde que se ve del otro lado del agua. 


la plage est saturée d'ordures...
la costa de la bahía esta llena de basura... 


... mais la vue est magnifique.
... pero hay una hermosa vista.

AYOLAS



cadeaux pour la famille de marcos
regalos para la familia de marcos
 noël avec la famille rojas
navidad con la familia rojas

ayolas, comme les autres villages que je découvre ces jours-ci, se caractérise par le mot "tranquille". il y a des arbres et des immenses espaces verts laissés a l'abandon dans le centre, lieu de rendez-vous privilégié pour des moments intimes dans sa voiture d'après les habitants. je trouve des fruits appelés "inga", version petite et jaune de son cousin bolivien le pakai, qui paraît contenir du coton. on profite de la plage, oú il y a toujours au moins sept voitures avec du reggaeton a plein volume, phénomène obligatoire sur n'importe quelle plage. on passe noël d'abord avec la famille pour dîner, en écoutant à la radio le nombre de suicides cette année à cause de la chanson "navidad sin ti" (noël sans toi), puis entre amis, allongés dans la plage à regarder les étoiles que je n'avais pas vues depuis lontemps.
ayolas, como los otros pueblos que conozco estos días, se caracteriza con la palabra "tranquiiiiilo". hay arboles y inmensos espacios verdes descuidados en el centro, lugar privilegiado para momentos íntimos en auto según los habitantes. encuentro fruta llamada inga, versión mas pequeña y amarilla de los pakai de bolivia, que parecen tener algodón al dentro. vamos a disfrutar de la playa, donde hay al menos siete autos con reggaeton a pleno volumen, un fenómeno obligatorio en cualquier playa acá. navidad se pasa con la familia para la cena, escuchando en la radio el número de suicidos este año por la canción "navidad sin tí", y después entre amigos, tirados en la arena, mirando las estrellas que yo no había visto desde hace largo tiempo. 

visite obligatoire a la centrale hydroélectrique yacyretá, un géant tranquille de 800m de long
visita obligatoria a la central hidroeléctrica yacyretá, gigante tranquilo de 800 metros de largo






enfin la pluie
por fin, la lluvia

CORONEL BOGADO

depuis la fenêtre du bus entre asunción et coronel bogado. pour sentir la chaleur, regarde le chien...
desde la ventana del omnibus entre asunción y coronel bogado. para sentir el calor, mira el perro...






jours de flemme, repas chargés et heures passées à la plage. je goûte la meilleure chipa de tout le pays, décrétée "orgasme gastronomique" puis "orgasme astronomique", on boit des litres de jus de mburucuya pour nous rafraîchir de la chaleur torride. on passe chaque jour quatre heures d´affilée dans l'eau.
días de flojera, comidas enormes y horas en la playa. probo la mejor chipa de todo el país, nominada "orgasmo gastronomico" y despues "orgasmo astronomico", tomamos litros de jugo de mburucuya para refrescarse del calor absurdo. cada día, pasamos cuatro horas en al agua sin salir.








un petit cadeau d'adieu pour le nouvel an dans la boutique de coiffure d'aldo... 
regalito de despedida para el año nuevo en la peluquería de aldo...


 ... et vu depuis le siège du client pendant qu'on lui coupe les cheveux.
.... y como lo ve el cliente mientras le cortan el pelo.