lundi 24 février 2014

floripa ii



lagoa do peri

y a-t-il des brésiliens qui naiment pas cuisiner? oú les cachent-ils? je garde sous vide une brésilienne qui naime pas le carnaval et un autre qui naime pas le foot, comme ca on pourra exhiber ces specimens rares aux grandes occasions. 
hay brasileiros que no adoran cocinar? donde se esconden? guardo en una lata una brasileira que no ama el carnaval y otro que no ama el fútbol, para sacarles a la luz en algun gran evento.

casa de paulo 


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je ne sais pas par quelle magie (bon, si : facebook), mais ça marche. je suis ici depuis un petit mois, toute prête à me consacrer à mes gribouillages et crever dans la misère de lartiste incomprise, mais ce plan est mis à mal par des commandes de toiles, des invitations à exposer, des ordres de me mettre à tatouer immédiatement et même une offre demploi. les samedis passés à peindre dans la rue sont pleins de rencontres avec des curieux des passants des enfants jusquà lheure oú tout le monde déserte le centre pour aller se baigner. la nature me caresse les yeux et leau me berce lâme, je cherche sans grande assiduité un petit boulot, avançant à reculons vers un train train chef horaire de travail qui ne mentousiasment guère. par chance on dirait que jaterris a floripa pile au moment oú lart dévore les immeubles et occupe les places publiques, je passe deux jours devant un bleu pétrole qui crie SI TU NE CHANGES PAS RIEN NE CHANGE. il y a des vieux sourds qui peignent des maisons en motifs geometriques, des hare krishna qui vendent leurs manuel dillumination et des tortues de 4m de diametre en train detre assemblees dans des hangars. il y a des poissons volants qui font des bisous aux jambes sous leau et des cachaças pour fêter toute occasion, comme les anglais leur tasse de thé. je me gausse des faux amis espagnol\portuguais, ici on frit la bouffe dans une refigeradora (refrigerateur), on peut sasseoir a plusieurs sur une cadeira (hanche), et on sexclame "droga!" (drogue). une sympathique galiériste me présente à ses amis par la phrase "elle est venue sinstaller ici pour la qualité de vie", avec le même ton solennel que jake et elwood quand ils disent "on est sur une mission divine". ça me rappelle les boliviens qui déduisaient que les jeunes gens sans enfants voyageant seuls étaient probablement en train de traverser le monde à la recherche mystique du grand amour. on parle entre femmes des abus mine de riens du quotidien, les mêmes histoires sur toutes les lèvres de toutes ces pourritures qui se permettent sans réfléchir, sans assumer, sans sexcuser, qui auront déjà oublié ce soir ces choses qui à chaque fois rouvrent des vieilles blessures, des rages amères qui nous étouffent en silence.

no sé como (bueno sí, con facebook), pero está funcionando. estoy acá desde hace un mesito, lista ya para dedicarme a mis rabiscos y morir en la miseria de la artista que nadie supo entender, pero me están arruinando el plan con invitaciones a hacer exposiciones, pedidos para telas y tatuajes y hasta una oferta de trabajo. los sabados que paso pintando en la calle son ricos en encuentros con curiosos peatones nenes hasta la hora donde todo el mundo sa va corriendo a bañarse. la naturaleza me acaricia los ojos y el agua alivia mi alma, busco sin gran emtusiasmo un trabajo, dando un paso palante tres pasos patras hacia volver a un cotidiano jefe horarios de laburo y otras cosas sin tanto encanto. por suerte parece que llego a floripa justo cuando el arte devora edificios y ocupa plazas públicas, paso dos días frente a un azul profondo que grita SI TÚ NO CAMBIAS NADA CAMBIA. hay viejos sordos pintando casas con motivos geométricos, hare krishnas que venden manuales de iluminación y tortugas de 4 metro de diámetro naciendo en galpones. hay peces voladores que besan las piernas bajo el agua y cachaçãs para celebrar cualquier ocasión como los ingleses y su tasa de té. me rio de las diferencias entre el castellano y el portuguès, acá se frita comida en una refrigeradora, uno se siente sobre una cadeira y se exclama "droga!". una galerista simpática me presenta a sus amigos con la frase "ella vino acá buscando calidad de vida", con el mismo tono solemne que jake y elwood diciendo "estamos en una misión de dios". me hace pensar de nuevo en los bolivianos, que deducían que un joven sin hijos viajando solo estaba probablemente recorriendo el mundo en busca del verdadero amor. hablamos entre mujeres de los abusos casuales del cotidiano, las mismas historias en todas las bocas, de los degenerados que se permiten, sin pensar, sin asumir, sin pedir disculpas, que ya habrán olvidado esta noche estas cosas que cada vez abren de nuevo viejas heridas, que despierta una rabia amarga que nos ahoga en silencio.

je participe au festival des mamelons en furie
participo al festival de mamelos en furía



tout le monde se cache dune pluie torrentielle en glapissant : nous sommes à une rue de la côte et le vent fait monter les robes jusqu au menton et detruit tous les parapluies
todos se esconden gritando de la lluvia : estamos a una calle de la costa y el viento hace volar los vestidos hasta las mejillas y arranca todos los paraguas.

répetitions de carnaval, ou comment faire la fête en deux semaines au lieu de cinq jours
ensayos de carnaval, o como festejar en dos semanas en vez de cinco días




je vends mon père et six baleines
vendo mi padre y seis ballenas



casa de rodrio y lucas

tania

 poliana

dimanche 9 février 2014

28\01\14 - 09\02\14 florianopolis











Les plages du brésil, ce vieux rêve devenu réalité! Je salue l’océan atlantique, que je ne connaissais pas de son cote ouest. Passer un pont, et arriver dans un horizon de cotes venteuses et de plages sans fin. Mon espagnol se dissoud dans un portugais approximatif qui me permet de communiquer et de faire rigoler les brésiliens avec mon accent étrange. Au paraguay, on me devinait gringa des états-unis, ici tout le monde me croit argentine. Rapidemment je constate que le cliché des brésiliens fous de musique et de fete nest pas qu’une rumeur infondée, meme dans les recoins déserts du centre ville un samedi, on peut assister a pas moins de trois concerts en deux heures sans faire plus de 100 m, et chaque soir par la fenetre j’écoute les répetitions de batucada en préparation du carnaval. Apres avoir assisté a un concert sur la plage, des artistes rangent leurs dessins pour improviser un maracatu qui continue plusieurs heures dans le sable, jouant avec des bouteilles en plastique, en verre et des claviers dordinateurs dont les lettres réarrangées composent le mot LOVE. L’art est tres présent dans les rues, avec de nombreux grafs le long des ponts et boutiques, les tatouages sont beaucoup plus populaires et créatifs que ce que j’avais vu au paraguay. Je goute les haricots traditionnels feijão, toujours préparés en quantité titanesque pour inviter les copains a venir manger les restes les trois jours suivants, et je profite des maisons a 70m de la plage pour aller piquer des tetes a toute heure de la journée.  je profite des joies de vivre dans une maison de musiciens avec des chiens, ou on tente d’enseigner un air populaire a la perruche. On part faire une marche le long dune des cotes de l’ile, arrivant inévitablement a une autre plage, faisant des plans pour revenir camper.

Las playas de brasil, este viejo sueño se vuelve realidad! Saludo el océano atlantico, que no conocía de su lado oeste. Cruzar un puente, y llegar en un horizonte de costas ventosas y de playas sin fin. Mi castellano se disolve en un portugues aproximativo, que me permite comunicar y hacer reírse los brasileiros por mi acento extraño. En paraguay, la gente me pensaba gringa de estados unidos, aca todo el mundo me dice argentina, y ya no atraigo miradas curiosas ahora que estoy camuflada entre los descendientes europeos que poblan el sur de brasil. Rápido me doy cuenta que el estereotipo de los brasileiros locos de musica y fiesta no es un dicho sin sentido : en el centro, vacío un sábado, se puede asistir a  tres conciertos en dos horas sin caminar mas de 100m, y cada noche escucho los ensayos de batucada preparándose para el carnaval. después de un concierto en la playa, artistas dejan de lado sus dibujos para batucar varias horas en la arena, tocando con botellas de plástico, de vidrio y teclados cuyas letras cambiadas forman la palabra LOVE. El arte es muy presente en las calles, con muchas pinturas murales cerca de los puentes y las tendas ; los tatuajes son mas populares y creativos. Probo los porotos tradicionales feijão, que se cocina siempre en cantidades enormes para poder compartir les restos con los amigos durante los tres días siguientes. Paso tiempo en casas a 70m de la playa para ir a tirarme piqueros a cada hora del día, y disfruto de la alegría de compartir un techo con músicos y perros, donde intentamos enseñar al papagayo un tema popular. Caminamos a lo largo de una de las costas de la isla, llegando inevitablemente a otra playa, haciendo planes para volver a acampar.








sur le tableau, on fait de la pub pour l'ombre dans ce parking, denrée rare et prisée
se publicisa la sombra en este estacionamento, un lujo muy anhelado


on fait la marche avec une amie improvisée quon baptise raposa, renard 
hacemos el camino con una amiga improvisada que llamamos raposa, zorra








dans le studio denregistrement de paulo
en el estudio de grabación de paulo

 les musiciens enregistrant le chant d'un morceau de maracatu
los músicos grabando el canto de un tema de maracatu