mardi 5 mars 2013

24/02/13 _ 05/03/13 siete tazas




un jeune homme croisé dans un bar me dit un soir : "tiens, moi aussi je pars en stop en bolivie la semaine prochaine. mais avant il faut absolument que jaille voir las siete tazas il paraît que c´est magnifique". nous voilà partis.

un chico encontrado en un bar me dice una noche : "oyé, yo también me voy a bolivia a dedo la semana que viene. pero antes tengo que ir a las siete tazas, dicen que es una maravilla". vamos. 












nous arrivons face a des vues spectaculaires de la rivière et formons rapidement une tribu temporaire avec une bande d´autres jeunes artisans voyageurs campant sur la berge, dans une légalité discutable. nos journées passent entre les plongeons de plusieurs mètres dans une eau glacée, des repas pour quinze et des coups de soleil pour tout le monde. les nuits sont longues, pleines de musique, et on fête plusieurs fois "la dernière" avant de prendre le courage de vraiment se dire au revoir.
llegamos frente a vistas espectaculares del río y nos juntamos en una tribu temporaria con otros artesanos mochilebríos acampando a orillas del agua, mas o menos legalmente. nuestros días se pasan entre piqueros de varios metros en una agua helada, comida para quince y quemaduras de piel para todo el mundo. las noches son largas y llenas de música, y festejamos varías "última noche" antes tener el ánimo de despedirse de verdad.

juste avant de partir, on fait un ultime détour jusqu´au bolsón : on n´atteint pas la fameuse lagune, mais le lieu dépasse déjà de loin tout ce qu´on avait pu imaginer. on ajoute nos messages aux mots sur les murs du refuge et on laisse un cadeau pour remercier les voyageurs ayant laissé de la nourriture là, au cas où des gens comme nous se pointeraient avec pas assez.
justo antes de irse, hacemos un último desvío por un sendero hasta el bolsón : no llegamos hasta la laguna, pero el lugar supera ya todo lo que habíamos imaginado. añadimos unos mensajes nuestros a las palabras en  los muros del refugio y dejamos un regalito para agradecer la comida que otros viajeros dejaron allá por si acaso, para gente como nosotros.


premiers jours a faire du stop seule pour visiter quelques merveilles du nord avant la bolivie, et tout se passe pour le mieux. on dirait qu´une jeune fille européene voyageant seule n´attendra jamais plus de 10min avant que quelqu'un ne s´arrête : "tu es bien jeune", "tu n´as pas peur?", "que disent tes parents?" rythment mes journées avec l´éternel retour de l´adjectif "valiente". entre les plages de guanaqueros et pisco del elqui, mon chemin croise celui de gens au grand coeur qui me donnent des conseils sur oú camper tranquille sur la plage, me ramènent a un terminal de bus, me laissent dormir dans leur jardin fabuleux ou l´arrière de leur camion quand l´argent me fait défaut. depuis que j´ai quitté santiago je n´ai pas dormi plus de trois heures d´affilée, mais d´un autre côté on m´invite a m´apprendre à faire du surf, j´observe un peu de contrebande de pétrole, je prends la once en écoutant mes hôtes discuter chakra et réincarnation.
primeros días haciendo dedo solita para visitar las joyas del norte antes de bolivia, y todo está perfecto. parece que una jovencita europea viajando sola nunca tendrá que esperar más de 10 minutos para que alguien pare : "que jovencita eres", "no tienes miedo?", "que dicen tus padres?" marcan el ritmo de mis días con el omnipresente adjectivo "valiente". entre las playas de guanaqueros y pisco del elqui, mi camino va cruzando el de gente con el corazón grande, que me dan consejos sobre donde acampar en la playa, me llevan hasta un terminal de buses, me dejan dormir en su jardín encantador o en la leña de su camión cuando el dinero me falta. desde que me fuí de santiago no logré dormir tres horas de una vez, pero por otro lado me proponen de aprenderme a hacer surf, soy testigo de un poco de contrabanda de oleo, tomo once con huéspedes charlando de chakras y reincarnación.

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